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Mutafukaz

Mutafukaz, c’est  l’histoire d’Angelino, une type normal constamment à la recherche  d’un boulot.
En effet il a un don pour les perdre très facilement (un réel talent dira-t-on).
L’histoire prend place dans un ville sombre à la violence omniprésente : Dark Meat City ou DMC ! Angelino y vit avec Vinz (Le petit frère de Ghost Rider^^) son meilleur ami depuis l’orphelinat.
Suite à un accident de scooter (il est en train de livrer une pizza, quand soudain il aperçoit une fille superbe !) notre ami Angy se met à voir des ombres bizarres chez certaines personnes. Cela va plonger nos deux héros dans une M**** incroyable où se retrouveront mêlés des catcheurs mexicains (Lucha libre), des hommes en noir armés jusqu’aux dents, des gangs et des machos (des entités venues d’ailleurs)….

Un portait robot d’Angelino et Vinz

Mutafukaz est très sombre et assez violent. Les personnages sont charismatiques, tout en étant assez classiques afin qu’on puisse s’identifier à eux.
Si le style graphique est assez atypique, la conception même de ce roman graphique est pour le moins originale. On assiste à un mélange de pages en noir et blanc imprimées sur du papier journal et des pages en couleur sur du papier glacé. Tout cela peut vite dérouter en provoquant une rupture dans l’appréciation physique de l’ouvrage mais on n’en restera pas là.
L’histoire et les personnages sont très réussis. Il n’y a pas un seul temps mort, que se soit lors des combats ou lors des courses poursuites à travers la ville déjantée de DMC. Le rythme est savamment maîtrisé.
Angelino va très vite se découvrir un potentiel latent, cela va donner lieu à des phases d’action dantesques et superbement mises en scène.

Angelino sortira-t-il vivant de ce bourbier ?

Je suis tous de suite rentré dans cet univers noir,  Run (l’auteur) y dépeint une société horrible qui est sans foi ni loi ; tout le monde n’agissant que dans son propre intérêt.
Tout n’est pourtant pas  perdu, nos héros ne seront pas seuls à lutter, des alliés providentiels vont venir les rejoindre au fur et à mesure des pages.
DMC est très fortement inspirée de Los Angeles, avec ses différents quartiers chauds, sa situation géographique et sa taille gigantesque. On notera aussi une forte présence de culture « mexicaine » qui vient enrober le tout.

Tome 4. Mais que va-t-il ce passer ?

Avec un scénario du tonnerre (je vous rappelle qu’il y a quand même des catcheurs, des extraterrestres, des courses poursuites, des gangs violents, …) et des graphismes originaux et beaux, Mutafukaz est un roman graphique qui déchire littéralement. Les scènes d’action sont très bien réalisées et le rythme ne faiblit pas, on ne ressort pas indemne de la lecture de cette épopée.
Le quatrième tome doit sortir le 21/12/2012 ; il va clore l’arc actuel qui est tout bonnement génial. C’est donc l’occasion de découvrir ce chef d’oeuvre chez vous si ce n’est pas déjà fait.
Pour info, Mutafukaz est édité par Ankama sous le label 619.

 

Bonne lecture!

Ciao

Niktalop

 

[source : moi et run]

3 thoughts on “Mutafukaz”

  1. Mutafukaz est une juste une pure tuerie ! Une des meilleures BD que j’ai lu. Son univers noire, ses personnages, son histoire, ses dessins, sont originalités, ses détails font d’elle un BD juste magique ! Je ne sais pas si tu as lu le hors série avec les pages en 3D, mais il et assez cool.

    • Oui, j’ai lu le hors série (It Came From The Moon, Merci wikipédia). Il est trop bien aussi. Même si la 3D n’est pas super utile ça renforce l’immersion.

      Si tu aime mutafukaz, je te conseil « Freaks’ Squeele », qui est trop bien aussi. Il y a de GRANDE chance que je fasse un article dessus.

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