Alors que sort sur Xbox et PC le nouvel épisode de la saga Call of Juarez, je viens de terminer le premier volet de cette série qui mériterait bien mieux que la réputation hérité de son épisode maudit The Cartel.
Call of juarez est un FPS à la sauce western, on y incarne deux personnages aux destins liés, Billy, un jeune hispanique issue d’une mère mexicaine et de père inconnu et le révérend Ray. Ce dernier est le frère du beau père de Billy.
L’histoire commence alors que notre jeune héros revient de voyage, il a tenté de retrouver les traces du légendaires trésor de l’or de Juarez. Manque de bol, c’est fauché et bredouille qu’il revient dans sa contrée et l’accueil n’est pas vraiment chaleureux. Arrivé chez sa mère, il constate que cette dernière et son mari ont été sauvagement assassinés. Malheureusement pour lui, le révérend Ray arrive à ce moment et Billy pris de panique va prendre la fuite. On incarne donc tour à tour le chasseur et la proie, ce qui donne lieu à deux gameplay bien différents.
Billy est agile, il privilégie la discrétion à l’affrontement direct. Armé de son fouet, il trouvera plus tard un arc terriblement efficace et silencieux. Le fouet sera également là pour nous seconder dans des phases de plateformes tranchant avec le rythme plus soutenu des phases du révérend.
En effet le saint-homme cache un passé plutôt trouble et son habileté dans le maniement des revolvers est redoutable. Capable de dégainer ses deux flingues en même temps, ce mouvement vous octroie un bullet-time vous permettant d’instantanément nettoyer une zone grouillante d’ennemi. Le révérend peut également utiliser un seul revolver en accélérant sa cadence de tir avec sa main libre. Enfin l’amure de conquistador encaisse bon nombre de tir ennemi ce qui nous permet d’affronter sereinement la foule de hors la loi qui se met en travers de notre chemin.
Visuellement le titre bénéficie d’un moteur maison qui rend plutôt pas mal encore aujourd’hui, les effets de lumière sont bien retranscrit, surtout en DX10, et les textures sont dans l’ensemble plus que correctes pour l’époque.
Ce qui a empêché Call of Juarez de connaitre une grande notoriété lors de sa sortie, c’est sa finition. Le jeu n’est techniquement pas au point, les bugs sont légions et cela dès l’installation (obligé de craquer le jeu pour jouer…) les environnements soufflent le chaud et le froid en permanence, on croise des textures moches ici et là et les niveaux sont la plupart du temps des couloirs plus ou moins large.
Cela est handicapant dans le sens ou l’ambiance générale appelle à la liberté d’action à l’instar d’un Red dead, mais ici la seule zone « ouverte » sera limitée à deux aller retour pour une pseudo quête initiatique un poil chiante.
Enfin dernier point, basculer l’audio sur la VO, la VF étant assez pathétique, les personnages n’ayant pas un charisme très important, le jeu d’acteur reste meilleur en VO.
Malgré toutes ces tares, je vous conseille quand même d’y jeter un coup d’œil car si il n’est pas le jeu du siècle, il conserve quelques bonnes idée à commencer par son duo de héros.
Les jeux de cowboy n’étant pas nombreux, cela serait dommage de passer à côté.
Bon jeu!
Résumé:
+Original
+Ambiance
+Quelques séquences fort sympathiques…
– Mais d’autre totalement ratées.
-Bugs…
-Encore des bugs!
-Frustration à cause du manque de liberté.
Zyo