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Berserk

Attention, cachez les morveux, dehors les lopettes voilà Guts  et il n’est pas content.

 

Type Seinen/Gore
Sujet Fantasy
Volumes 35-en cours
Anime Oui

 

 

Berserk est un manga de Kentaro Miura, débuté en 1989, il est toujours en cours de parution au Japon. Le rythme de parution est lent et s’explique en partie par le soin apporté par l’auteur à chaque planche de ce manga qui est un pure bijou!

Guts face à une horde de trolls

  L’histoire est celle de Guts, un héros comme on en voit pas tout les jours. Issu d’une enfance où la violence fut reine (il est né d’un cadavre!), Guts est devenu un guerrier d’exception. Sa force l’amène à affronter des ennemis toujours plus imposants.
Au début de l’aventure, notre mercenaire solitaire rencontre Griffith, un combattant talentueux doublé d’un grand stratège. Ce dernier a pour ambition de créer un royaume, pour cela il dirige la Bande du Faucon, une troupe de mercenaires du Midland le territoire où se déroule le scénario. Griffith voit en Guts un allié de taille (et de poids!) pour mener à bien ses projets, c’est pourquoi il l’affronte et obtient son allégeance grâce à sa victoire.
Guts qui jusque là était un solitaire va découvrir l’amitié, l’esprit d’équipe et même l’amour au sein de la Bande.
Leurs aventures les conduiront à voyager, combattre et devenir Chevaliers du Midland avant que tout ne parte en sucette.
Pourquoi? Sans trop vous spoiler, mais toujours dans le but d’attiser votre curiosité, je vous dévoile un élément clé de l’univers de Berserk: le Béhérit ou œuf du roi. Un artefact ancien qui donne les moyens de réaliser les rêves de son propriétaire si ce dernier est prêt à en payer le prix. Et des rêves ambitieux, Griffith n’en manque pas!

L’élément perturbateur

A partir de là la rage et la haine vont hanter Guts qui va partir pour un long et périlleux voyage en quête de vengeance et de sang.

Voilà pour le pitch, sachez que Berserk n’est pas un Shônen, c’est un pur Seinen, TRÈS sombre et TRÈS violent. Et encore violent n’est peut-être pas assez fort. Certains diront Gore mais même le gore serait une limite trop astreignante pour qualifier ce manga.

Guts, un homme tout en finesse.

En effet, L’auteur ne nous épargne rien. Meurtres, viols, pédophilie, inceste tout y passe, tout est cru et l’ambiance générale est malsaine au possible. Ce qui fait que Berserk reste lisible et soutenable c’est le subtil mélange de genre qui nous fait passer d’une scène de bataille titanesque à un gag comique totalement débile.
Les personnages les plus sombres côtoient les caractères les plus joyeux. Cette dualité entre ombres et lumières est l’essence même de Berserk. Le jeune Isidro qui veut rejoindre Guts qu’il prend  pour modèle représente la jeunesse avec tous les excès que cela implique. L’elfe Puke est lui aussi un des rouage comique de l’histoire, souvent représenté sous forme SD (et même en Yoda!) il est un peu la veilleuse qui maintient Guts du bon côté et qui l’empêche de sombrer.
Notre héros à conscience de son état mental, il sent au fond de lui cette « entité » qui le dévore, sa survie a été in extremiste depuis sa naissance et la folie le guette à chaque instant. On assiste au combat d’un homme contre des entités supérieures qui l’oblige à se surpasser, se libérer de sa condition physique (au top) en acquèrant des armes et autres artéfacts maléfiques qui petit à petit l’amène à perdre son humanité, la dernière chose qui lui restait.

Les personnages sont tous très complexes, leur histoire est approfondie, on obtient énormément d’informations sur le passé des héros, le scénario est très riche, l’univers de la série très travaillé avec  une mythologie, un passé qui forment une trame solide sur laquelle on se délecte de voyager.

Mais qui sait être élégant :p

Pour couronner le tout, les dessins sont tout bonnement magnifiques! Bourrés de détails, de clins d’oeil, ils sont une référence du genre. Que ceux qui trouvent les mangas trop simpliste lisent Berserk, ils comprendront leur erreur.

Au final que peut-on reprocher à pareil monument?
Le scénario n’a quasiment aucune faille, les personnages sont attachants et les dessins sont « trop » beau! (cf:voir les extraits dans cet article)
35 volumes et toujours pas de lassitude au bout de 22 ans de parutions, difficile de trouver un défaut.  Enfin si le rythme de parution, un tome par an, espérons voir la fin de l’histoire avant celle de l’auteur!

Quelque chose à compenser?

Qu’est ce que vous faîtes encore là? Foncez vous procurez et lire ce phénomène qui coupe radicalement avec tout ce que l’on connait!

Dans Berserk, ça existe les chats de plus de 700kg

Ci@

Zyo

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