Pastel, un nom bien douillet pour cacher un shônen Ecchi parmi les meilleurs qu’il m’ait été donné de lire.
Un bon résumé du personnage principal.
Sur Wikipedia on trouve une page dédiée et en français s’il vous plait où il est écrit : » Pastel est essentiellement une romance juvénile axée sur le respect de l’autre ». En lisant ça on peut s’attendre à une œuvre niaise en simpliste typiquement nippone mais rassurez-vous la touche Ecchi assure une ambiance des plus friponnes (je l’ai sorti!).
Licencié aux US mais pas chez nous (ça va venir) Pastel est une série qui a débuté en 2002 sous les crayons de Toshihiko Kobayashi. On compte aujourd’hui 29 volumes et la série poursuit son petit bonhomme de chemin.
L’histoire est celle de Mugi, un collégien sans histoire qui a perdu sa mère jeune et dont le père, photographe professionnel est constamment absent. Mugi a donc appris à se débrouiller seul (cuisine, ménage, entretien de la maison, faire les comptes).
Cependant son existence va être chamboulée le jour où son père de retour de mission ramène deux jeunes filles à la maison. Ces dernières étaient les filles d’un de ses amis à qui il avait promit de veiller sur elles une fois qu’il serait décédé.
Les Ennuis commencent…
Notre héros se retrouve donc à la tête d’une nouvelle famille composée de Yuu une fille qui a le même âge que lui et Tsukasa, la petite sœur de cette dernière. Vient compléter le tableau : Mametaru, le chien des filles.
Le trio va donc désormais vivre sous le même toit ce qui va donner lieu à des situations plus cocasses les unes que les autres. Mugi, en bon héros de shônen, est l’innocence et la naïveté incarnées, avouer ses sentiments à Yuu sera la plus grande épreuve de sa vie et l’un des fils conducteurs du manga.
S’il peut paraître classique et redondant, le scénario évite les pièges du genre et avance à son rythme en dynamisant le récit via de nouveaux personnages ou bien des intrigues rondement menées. Les personnages ne sont pas statiques, ils évoluent, le lycée fait place au collège et déjà les études se profilent.. Il y a là une belle tranche de vie, avec la jeunesse, l’amour et les doutes. Ce Manga bien que calibré pour un public masculin avec ses plans Ecchis, plaira sans souci aux filles qui se lanceront dans la lecture de par la profondeur des liens qui unissent les différents personnages ainsi que leur progression.
Tsukasa, la soeur maléfique de Yuu.
Alors oui c’est un peu niais, les héros sont des handicapés des sentiments, mais c’est un trait typiquement japonais qui nous fait voyager dans un monde de respect et d’admiration. Un récit frais et joyeux dont on en se lasse (pour l’instant) pas.
N’attendez pas, lisez le!
[Scans]