A l’occasion de la sortie PC de Stacking, le jeu d’énigme se voit attribuer un petit bonus. En effet, disponible depuis le 9 février 2011 sur PSN et Xbox Live, il bénéficie d’une réduction de 33% sur la plateforme Steam pour son lancement. Vous aurez donc jusqu’au 13 mars pour acquérir à moindre coût ce puzzle/aventure game.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de ce titre, voici un aperçu. Vous contrôlez Charlie une poupée russe qui devra résoudre des énigmes afin de sauver sa famille. Un pitch qui n’a rien de gigantesque mais les atouts sont autre part.
Les petits plats dans les grands
Tout d’abord votre personnage est un enfant bien trop petit pour se faire écouter dans le monde des adultes. Il n’a donc presque aucune possibilité hormis celle de pouvoir s’emboîter dans une poupée plus grande que lui. Ainsi, vous prenez le contrôle d’un autre personne et vous pouvez utiliser ses actions. Chaque poupée a une action qui lui est propre et la liste est longue : tournoyer, ouvrir, roter, frapper … que vous pouvez combiner. De plus, chaque énigme comporte plusieurs solutions possibles pour arriver à vos fins. Ce qui mettra alors votre imagination et votre réflexion à l’épreuve. On obtient donc un jeu d’énigme permissif et riche.
L’ambiance n’est pas en reste. A travers les 4 tableaux disponibles, vous évoluerez dans une atmosphère rétro où l’aventure est entrecoupée de cinématiques façon cinéma muet. On ne peut rester indifférent visuellement à ce titre car il faut l’avouer, c’est un chez d’œuvre du point de vue artistique. Le tout est renforcé par des airs de piano et par les petits bruitages de nos poupées russes.
Des minis pièces de théâtre en guise de cinématiques .
Le seul défaut que je lui reprocherais est sa faible durée de vie. Les fans d’énigmes risquent de ne pas être bloqués souvent, voire pas du tout. Bien sûr l’expérience peut être rallongée si l’on souhaite relever tous les défis additionnels tels qu’entarter 10 personnes, ou atteindre 4 nids de mouette, mais la trame principale est vraiment trop courte.
images: Double Fine
