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Baccano !

Baccano!

Attention : Anime à destination d’un public averti (beaucoup,beaucoup de sang)

Baccano est un anime intrigant, son ambiance, son histoire, tout est conçu pour attiser notre curiosité et nous donner l’envie d’en voir plus.

Cet anime assez court (13 épisode +3 OAV) est l’adaptation d’une série de roman de Ryohgo Narita. L’histoire de Baccano couvre une très large période de 1711 à 2001, ce qui implique plusieurs trames narratives à différentes époques.

Seulement voilà, l’anime débute en 1932, avec deux personnages : Gustave St Germain, directeur adjoint du Daily News et son assistante la jeune Carole.
Ces deux personnes introduisent l’histoire mais il n’apparaissent ensuite plus du tout dans l’anime. Ils posent la problématique qui va décider de la narration générale, à savoir un enchevêtrement complexe de trames scénaristiques sans aucune cohérence temporelle. On passe d’un époque à une autre de manière impromptue et le fil de l’histoire se tisse progressivement.
Si cette démarche réussit à nous retourner le crâne plus d’une fois, la découverte du scénario via des bribes d’informations que l’on voit s’assembler pièces par pièces est des plus agréable.

Ami ou ennemi ?

Face à cette architecture assez originale, Baccano se paie le luxe de nous servir un nombre conséquent de personnages principaux et secondaires.
Difficile d’extraire un héros ou une héroïne de ce flot de personnalités marquées et variées. Les trames s’enchainent, les éléments les plus anodins d’une époque ont d’importantes répercussions par la suite. Il est facile de s’y perdre et il nous faut un moment avant de savoir qui est qui. (Le générique en lui même est un glossaire précieux vu que la totalité des protagonistes y est présentée. )

La majeure partie des héros

En ce qui concerne l’habillage de la structure narrative, nous sommes gâtés, l’ambiance générale est réaliste. La pègre américaine des années 30 est très bien retranscrite, un sujet rare et original pour un anime. Les personnages sont très bien construits, même ceux qui ne parlent pas possèdent un charisme indéniable.
L’auteur a volontairement donné des caractères stéréotypés aux différents protagonistes, ce qui a pour effet de renforcer l’impression de folie douce qui émane du visionnage de Baccano.
Miria et Isaac sont les emblèmes de cette démence avec leur répliques décalés et leurs plans foireux. Les méchants ne sont pas en reste avec Ladd le mafieux psychopathe qui rêve de meurtres sanglants ou bien le maléfique Szilard Quates dont on peu lire le mal dans ses yeux.

Tout ce joyeux petit monde est réuni pour le meilleur et aussi le pire dans un récit maîtrisé et complexe qui ne laisse qu’une seule envie à la fin de l’épisode final, recommencer depuis le début!

Un must à (re)découvrir de toute urgence!

Résumé:

+Ambiance générale.

+Scénario riche et complexe.

+Personnages charismatiques.

-Je cherche….

Voici le trailer qui résume l’ambiance de l’anime :

 

Licencié par Ankama.

[Image : google]

 

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