A l’occasion de la St Valentin, retour sur un titre bien romantique et plein de geekerie, j’ai nommé Project Rub!
Faisant parti des titres de lancement de la Nintendo DS en Europe, Project Rub avait la lourde tâche de promouvoir la nouvelle façon de jouer sur console portable.
Ainsi, l’ensemble des 29 défis du jeu mettent en avant les capacités tactiles de la DS ainsi que l’usage de son micro. Si le concept est intéressant, on peut craindre de n’avoir qu’une démo technique de la portable de Nintendo. C’était sans compter sur le génie créatif de la Sonic team qui nous livre ici un des jeux les plus barrés de l’histoire du jeu vidéo.
Les Cut-scenes sont totalement loufoques et très dynamiques.
Notre héros va être la victime d’un coup de foudre, un vrai. Afin d’attirer l’attention de la belle, il va rejoindre les Rub-rabbits: une troupe de cascadeurs rappelant un peu les Jackass qui parcourent la ville à la recherche de situations dangereuses.
Chaque défi commence par une intro façon strip (petite BD) et on assiste ensuite à un briefing qui nous donne l’objectif et le gameplay adopté pour la séquence. Si les mécanismes sont nombreux, ils finissent par revenir un peu trop souvent.
Ce qui sauve de l’ennui c’est la variété des situations. Que ce soit sur un monocycle entre deux immeubles, dans un chariot dévalant les rues ou bien (Spoiler) à l’intérieur d’un Serpent géant (/spoiler), notre héros n’a de cesse de mettre sa vie en péril, pour les beaux yeux de sa dulcinée.
Les séquences ne sont pas très compliquées, mais dans les modes de difficultés avancées, elles présentent un certain challenge. Le plus dur restant de conserver son sérieux quand on vous demande d’agir en gentleman dans les séquences « d’amour ».
Enfin « d’amour » façon de parler, les japonais ayant décidément de drôles d’idées sur les rapports homme/femme. Certains ont même vu dans Project Rub une illustration de la frayeur que ressentent les jeunes japonais à l’idée de devoir séduire une femme.
Que voulez-vous, si en amour un nippon préfère s’imaginer affrontant une horde de taureaux enragés plutôt qu’escaladant une montagne c’est son problème! Pour ma part je parlerais simplement de divergences culturelles.
Les situations sont très variées.
Divergences que l’on retrouve également dans le design du jeu, en effet les personnages ressemblent à des silhouettes noires unies, où seuls les vêtements et les cheveux sont colorés. Un parti pris graphique innovant qui permet une localisation du jeu plus universelle.
Si la DS ne crache pas ses tripes, on doit reconnaître que les couleurs vives et les animations variées participent au dynamisme et à l’ambiance du titre.
Au final Project Rub est une bonne surprise, un poil court mais vraiment accrocheur. Une curiosité vidéo-ludique qui vous mettra dans le bain pour cette journée de St Valentin.
Résumé | |
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Graphismes | |
Très colorés, les graphismes apportent beaucoup de fraîcheur et de dynamisme au jeu | |
Gameplay | |
La plupart des épreuves ont une prise en main immédiate, d'autres demandent un peu de pratique mais dans l'ensemble, on est rarement embêté | |
Audio | |
La bande son est à l'image du jeu: Décalé, les chansons rentrent dans la tête et ont bien du mal à en ressortir, l'ambiance sonore est réussie | |
Durée de vie | |
L'histoire se boucle un peu vite, le mode mémoire permet le scoring mais on en fait vite le tour |
Overall | |
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Average score from all categories. |
Pour aller plus loin consultez ce Dossier.